Les légumes d'Amandine est une ferme certifiée en agriculture biologique* produisant des légumes et des fruits à Bravone sur la commune de Linguizzetta. Elle est située dans la plaine orientale à 3 km de la mer et 7km du massif de Sant' Appianu. En pleine region de vignes et d'agrumes, les terres de Linguizzetta sont principalement dédiées à ces productions mais aussi à l'agropastoralisme et forment un paysage unique très faiblement peuplé et d'une grande beauté.

Tous les produits sont vendus directement sans intermédiaire sous la forme de paniers hebdomadaires et sur les marchés.

 

*Dire de l'agriculture qu'elle est biologique tient de l'évidence voire de l'euphemisme. Il est évident que sans vie il n'y a pas d'agriculture mais cela est-il suffisant ?

Dans les derniers temps de notre présence sur terre, l'agriculture s'est construite sur une destruction du lien, de la dépendance : au lieu, au climat, aux gens, à mille autres ingrédients de la vie.  Cet affranchissement s'est paré des avantages du progrès. Au départ de bonne foi, mais rapidement de mauvaise constituant aujourd'hui un entêtement qui confinerait à la bêtise s'il n'était malheureusement le fruit d'un plan de quelques uns  pour dominer les autres.

Ainsi l'objectif, plutôt d'assener une évidence bien marketée sur les bienfaits de l'agriculture biologique, est de revenir à une agriculture du lien. Il ne s'agit pas des interactions écologiques que quelques bienveillants experts tentent de nous vendre sous la forme de technologies dégoulinantes de mazout et d'inutiles matières grises. Le lien c'est un grand plongeon dans le bain incroyable des sensations, des affections, des échanges incessants qui composent le sac de nouilles du monde.

 

Contact 0644750379

amandine.o2m@gmail.com

 

«Le grand défi de ce siècle c'est d'imaginer des institutions rendant possible la vie commune entre des collectifs territorialisés relativement autonomes mais qui respectent tous des devoirs vis-à-vis du système Terre. Nos instruments internationaux ne permettent pas cela, ce sont des systèmes interétatiques. Un gigantesque travail conceptuel et philosophique reste à accomplir analogue à celui réalisé par les philosophes du XVIIIe siècle et les penseurs socialistes du XIXe siècle. Face à une situation très dégradé et injuste, de nouvelles formes politiques sont à inventer.»

Phillippe Descola

 

 

Deux ou trois choses à lire avant de continuer, y'a pas que la bouffe dans la vie!

 

Les très bons articles de Nicolas Casaux sur le site lepartage.com

 

Les bd intellectuelles et douces d'Alessandro Pignocchi sur son blog

 

Et pour finir avec des lectures décapantes, lisez lundi matin!

Sant'appianu
Sant'appianu
La tomate lapine!
La tomate lapine!
Zut, c'est l'automne en Corse!
Zut, c'est l'automne en Corse!
Comme dirait Emir "life is a miracle"
Comme dirait Emir "life is a miracle"
Mesclun
Mesclun
OSMIN
OSMIN
Bientôt les tomates!
Bientôt les tomates!
Malmignata
Malmignata
Crougettes dans la serre
Crougettes dans la serre
Fin février 2018
Fin février 2018

VOUS POUVEZ AUSSI PRENDRE DES ANTIDÉPRESSEURS MAIS CA SERA MOINS EFFICACE!

Merveilleux poivrons pneus
Merveilleux poivrons pneus



Ci dessous quelques extraits de

PRISE DE TERRE(S)Que se passe-t-il sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes depuis l’abandon du projet d’aéroport ?

paru dans lundimatin#209, le 23 septembre 2019

«Nos manières d’habiter et de prendre soin du bocage contiennent en puissance un autre rapport à la nature. Un rapport qui pense le bocage comme un alentour qui nous enveloppe et nous englobe, plutôt que comme une extériorité que l’homme supérieur devrait gérer - que ce soit avec le dessein funeste de « l’exploiter » ou celui, naïf et présomptueux, de la « préserver »»


......

«Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’état républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. Au contraire, pour rendre ce renversement possible, il s’agit de constituer dès à présent, en ville comme à la campagne, les embryons de pouvoir communal et de solidarités locales à même de s’y substituer demain.»




....

Ainsi, nul ne peut aujourd’hui se dérober à l’épineuse question de la guerre civile. Celle que nous devons mener pour renverser la réalité capitaliste. Mais aussi celle que nous devons conjurer par l’éclosion d’une réalité communale porteuse d’une possible rupture avec le chaos libéral qui caractérise notre époque. L’un ne va pas sans l’autre. C’est la raison pour laquelle se contenter de faire naïvement l’éloge de la guerre civile ne peut tenir lieu de perspective révolutionnaire mais relève du nihilisme, voire confine à l’onanisme théorico-émeutier. Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.